Après avoir obtenu son doctorat en psychologie du sport, Simone Engel a acquis une solide connaissance du paysage rhumatismal suisse au cours des deux dernières années. Simone Engel a été responsable de projet lors de l’élaboration de la «Stratégie nationale Maladies musculo-squelettiques» (2017-2022), publiée en août 2017.
1. Quels sont les enseignements tirés de l'élaboration de la stratégie qui sont particulièrement précieux pour l’optimisation des soins et l'amélioration de la qualité de vie des patients?
Au sein du système de soins, toutes les mesures qui contribuent à un diagnostic précoce, par exemple grâce à une meilleure coopération interprofessionnelle, me paraissent particulièrement importantes. Je pense également qu'il est essentiel que les patients disposent d'un large éventail de services, tels que l'information, la formation, les conseils et les possibilités d'échange.
2. Sur quels projets des champs d'action définis de la «Stratégie nationale Maladies musculo-squelettiques» travailles-tu actuellement?
En collaboration avec d'autres membres de l'équipe, je travaille à la mise en place d'un conseil consultatif des patients afin d’adapter encore mieux les prestations de la Ligue suisse contre le rhumatisme à leurs besoins. Un autre projet assez vaste et complexe est le développement d'une offre dans le domaine de l'autogestion des patients afin qu'ils puissent vivre avec leur maladie de la meilleure façon possible. Nous préparons également d'autres petits projets que nous aimerions mettre en œuvre en coopération avec d'autres organisations.
3. Ton sport de prédilection est le handball – un sport qui ne ménage pas particulièrement les articulations. Quel est le risque de blessure et comment l'éviter?
Le risque de blessure est très élevé par rapport à d'autres sports. Pour moi, c'est néanmoins le sport le plus fascinant et le plus complet en termes d'exigences. Il est possible de prévenir les blessures en effectuant régulièrement des exercices de musculation spécifiques tout au long de la saison.